Le groupe INNIO analyse la composition chimique des particules de saleté résiduelles à l'aide d'une solution ZEISS

Inspiré par les expériences de l'industrie automobile et suivant la directive VDA 19, le groupe INNIO a déjà défini ses premières normes de propreté technique en 2012. L'ensemble du processus a comporté environ 800 étapes de projet. Environ 3 millions d'euros ont été investis dans des mesures et des solutions telles que des sas d'étanchéité, des enveloppes et des dispositifs de rinçage et de détermination des particules de saleté résiduelles.

Le microscope électronique à balayage ZEISS EVO joue un rôle clé dans la découverte et l'élimination des sources de contamination potentielles. Ce microscope fonctionne avec le logiciel ZEISS Smart Particle Investigator pour l'analyse et la classification des particules. Le logiciel, qui répond aux normes ISO et VDA en vigueur en matière de propreté technique, réunit en une seule application tous les aspects nécessaires au fonctionnement du MEB, au traitement des images et à l'analyse élémentaire.

Et comme le système effectue les analyses de particules automatiquement, il peut fonctionner en continu et sans supervision humaine, ce qui allège considérablement la charge de travail de Johannes Bachmann, expert en analyse des matériaux chez INNIO, à Jenbach : s'il doit examiner un filtre, les résultats de l'analyse sont prêts au bout d'une heure ou deux.

Outre la structure et la morphologie, M. Bachmann peut également voir de quels éléments chimiques les particules sont composées en effectuant une analyse EDX (spectroscopie X à dispersion d'énergie) sur l'écran relié au microscope. Comme Monsieur Bachmann sait exactement avec quels matériaux l'entreprise travaille, il peut rapidement déterminer l'origine d'une particule potentiellement dangereuse.
 

Il y a dix ans, lorsque le groupe INNIO a introduit pour la première fois des normes de propreté technique et redéfini ses processus, Monsieur Bachmann analysait au moins 20 filtres par jour. Désormais, seuls quelques filtres par semaine doivent être examinés en routine. Mais même si les processus du groupe INNIO fonctionnent si bien aujourd'hui, personne dans l'entreprise ne peut ni ne veut se passer de microscope à balayage électronique. Messieurs Bachmann et Troger sont d'accord : « Dans le pire des cas, nous savons que nous ne trouverions l'aiguille dans la botte de foin qu'avec le ZEISS EVO MA 25. »